Sire

Reconnartrez-Vous la voix de celle qui fat toujours Гати de Votro gloire et rejetterez Vous son zelc dans one occasion oh elle la croit mtereesee Jai craint que ce que jentendals au stijct dun ordre вое consolation et compensation de tant dtadividus dont le sang a tant de fois ete repandu pour la patrie ne fut vrai et jai prie quelquun en qui jai de la confiance Mr. Plescheef enfln de passer chez moir jai voelu Vous faire parvenir mes voeux par lui et mon coeur ma inspire encore de Vous ecrirc. Au nom de Dieu Sire que Votre Majeste ne montre point de mesestime quelle ne paraisse pas ne faire aucnn cas dun ordre institue dans la vue de recompenser le zele et la valcur de Ses sujets. Songez Sire que pendant longtemps cettc marque de distinction fat le prix du sang repandu de membres dechires au service de la patrie. Ayez pitie de tant de malheureux qui perdraient tout en voyant lenr Souverain montrer du mepris pour ce qui fait leur gloire en attestant leur таеиг. Si Vous avez le projet oTabolir cet ordre en cessant den decorer Vous sujets Vous labolissez; maia daignez en attendant honorer ceux qui le portent en Vous mei-tanf dans loccasion a lenr tile. Votre Majeste peut trouver differents pretextes pour ne sen point decorer Elle-mme comme celui de tfavoir pu encore la meriter Ses circonstances ne layant pas mis dans le cas raais que sachant apprecier le inerite de ceux qui le portent Elle se fait un plaisir de leur temoigner Son extime par Sa presence. Pardonnez Sire si mon zele est indiscret mais tant que jaurai Votre gloire a coeur et que Famour de Vos fideles sujets sera 1objet de mes voeux pour Vous je croirai de mon devoir de Vous ouvrir mon coeur sur cequi peut toucher pcrsonnellement Votre Majesty Imperiale. Cest dans ces sentiments que je crois devoir mourir a legard de mon Souverain. Je suis avec le profond respect que je dois a mon Mattre de Votre Majeste Imperiale la tres humble sujette Catherine Nelidoff. Ce U Novembre 1796.

2.

Государь

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